En 2016, le Comité Régional Conchylicole Arcachon Aquitaine a alerté le Préfet et les élus sur l’état du Domaine Public Maritime actuel du Bassin d’Arcachon lequel, selon la profession, porte atteinte à l’activité ostréicole, à l’environnement et aux autres usages.
Aussi, le Préfet a-t-il suggéré qu’une mutualisation des moyens techniques, financiers et humains soit recherchée à l’échelle régionale pour répondre aux enjeux du Bassin d’Arcachon. Les premiers travaux ont démarré en 2018. Il aura fallu 4 années d'expérimentation pour faire progresser les pratiques : en particulier le broyage des coquilles et du travail du sol. En 2022 et 2023, la cadence augmente grâce au financement de l'OFB (dans le cadre du plan de relance) pour contribuer ainsi à l’objectif global de réhabilitation du DPM tel qu’inscrit au plan de gestion du Parc naturel marin du Bassin d’Arcachon ; à savoir la réhabilitation de 75% des friches ostréicoles en 15 ans.
Les objectifs sont ambitieux : retirer le matériel anthropique sans export du sédiment et des coquilles, sans impacter le milieu (turbidité ; faunes, flores, herbiers de zostères,) à en restaurant une vasière vivante, propices aux zostères si des massifs sont adjacents.
Les travaux en mer ont des contraintes majeures :
- Ils mettent à rude épreuve la résistance du matériel (sel/eau)
- A marée haute : visibilité de l’action compliquée // à marée basse : durée d’intervention très courtes (de 2 à 4 heures) et quelques jours par mois (à partir des coefficients de 70)
Pour cela, le SIBA réalise de nombreux suivis scientifiques et environnementaux (Partenariats IFREMER ; Université de Bordeaux ; SEPANSO) et travaille de concert avec les parties prenantes de ce dossier que sont le Parc Naturel Marin, les services de l'Etat, les professionnels du Bassin, la Région Nouvelle Aquitaine et l'Agence de l'eau Adour Garonne.