Qui contacter (24H/24) ?

Pour les 10 communes riveraines du Bassin d'Arcachon : Arcachon, La Teste de Buch, Gujan-Mestras, Le Teich, Biganos, Audenge, Lanton, Andernos-les-Bains, Arès, Lège-Cap Ferret : société ELOA
au 05 57 17 17 20

Pour Marcheprime et Mios : société SUEZ EAU FRANCE
au 09 77 40 11 17

Accéder à la page
Appels d'urgence
east

Marchés publics, accords cadre

Les mises en concurrence menées par le SIBA sont accessibles sur le profil acheteur suivant : https://demat-ampa.fr

Service commande publique du SIBA à votre écoute :
16 allée Corrigan
CS 40002 33311 ARCACHON Cedex

05 57 52 74 74
commande.publique@siba-bassin-arcachon.fr

Accéder à la page
Marchés publics
east

Les rendez-vous du Siba

  • Mercredi 18 décembre 2024
    COMITE SYNDICAL
    à 18h00 au 16 allée Corrigan à Arcachon
  • Lundi 27 janvier 2025
    COMMISSION DES FINANCES
    à 17H00 au Pôle Assainissement du SIBA, à BIGANOS.
  • Mardi 11 février 2025
    COMITE SYNDICAL
    à 18h00 au 16 allée Corrigan à Arcachon
Accéder à la page
Rendez-vous
east

Horaire des marées

26/12/2024
Horaires du 26/12/2024
Marées Haute mer Basse mer
Accéder à la page
Calendrier des marées
east

Les applications cartographiques du Siba

  • e-navigation
  • e-reseaux
  • e-urbanisme
Accéder à la page
des Applications
east

Reproduction

  • Etude de la reproduction des huîtres creuses dans le Bassin d’Arcachon

    Le Bassin d’Arcachon est un milieu particulièrement propice à la reproduction de l’huître creuse japonaise Crassostrea gigas, introduite en France en 1970. On estime que 60 à 70 % des huîtres creuses  commercialisées  en  France  sont  natives  du  Bassin  d’Arcachon,  la  vente  de  naissain constituant 25 % du chiffre d’affaires annuel de l’ostréiculture arcachonnaise.

    C’est la raison pour laquelle, à la suite du très fort déficit de captage de l’année 1998, une étude a été  entreprise  afin  de  déterminer  si  cet  événement  s’inscrivait,  ou  non,  dans  les  fluctuations "naturelles" du captage. Pour ce faire, il fallait recenser les facteurs responsables de la variabilité du recrutement larvaire et étudier leur impact sur les différentes étapes de la reproduction.

    Les résultats de cette étude sont basés sur l’analyse de séries historiques de données (1985 à 2003) et sur l’acquisition de données nouvelles durant 5 saisons de reproduction qui se sont avérées très contrastées quant à l’intensité du recrutement (1999 à 2003).

    Ce travail a permis d’aboutir aux conclusions suivantes :

    • l’intensité du captage est fonction, tout d’abord, de la survie des larves au cours de leur développement et, en second lieu, de l’abondance des larves "petites" formées à l’issue des pontes principales ;  
    • le nombre de larves "petites" d’un été dépend de l’effort de reproduction des géniteurs, qui est lui-même conditionné par la richesse phytoplanctonique du milieu entre la fin de l’hiver et le printemps précédant les pontes ;
    • la survie des cohortes dépend de la température de l’eau dans laquelle elles se développent à la fois directement (en accélérant leur croissance) et indirectement (en influant sur la quantité de nourriture disponible pour ces larves) : l’abondance des cellules phytoplanctoniques de 4 à 20 µm (nanoplancton), qui semblent constituer la source majeure de nourriture des larves, est en effet liée positivement à la température.

    Il n’a pas été possible de mettre en évidence une influence des autres facteurs étudiés (conditions de dispersion des larves, salinité, zooplancton prédateur ou compétiteur des larves d’huîtres et maladie) sur la survie des cohortes.

    Les concentrations des principales molécules organiques et inorganiques susceptibles d’avoir un effet sur le captage (provenant du bassin versant et des peintures antisalissure) ont été établies, les teneurs estivales étant assez variables selon les années étudiées. Dans les conditions observées entre 1999 et 2003, cette contamination n’est pas apparue suffisante pour agir directement sur la survie des larves d’huîtres. Par contre au cours de l’été 2000, les teneurs en herbicides, un peu plus élevées que les autres années, ont pu influer négativement sur l’abondance de la nourriture disponible (nanoplancton).

    Les résultats du captage des mauvaises saisons 1998 et 2002, aussi bien que ceux de la très bonne saison 2003, sont bien expliqués par les valeurs des paramètres explicatifs "chlorophylle printanière" et surtout "température pendant le développement des cohortes" au cours de ces années. En revanche, la relativement faible survie de l’unique cohorte de l’été 2000 (captage moyen), qui s’explique mal par la température estivale, semble due à un déficit de nourriture pour les larves peut-être lié à des concentrations en herbicides dans les eaux du Bassin un peu plus élevées que les autres étés.

    Auteurs

    I. Auby et D. Maurer (Ifremer Arcachon)

    Organismes partenaires

    Station Ifremer Arcachon; Observatoire Océanologique de Banyuls
    Université Bordeaux I; CEMAGREF Lyon; SIBA; Région aquitaine; CG 33

    Date de publication
    2004
    Nombre de pages
    203
    Type de consultation
    Consultable en ligne