Mesures en air ambiant autour du Bassin d'Arcachon
Emilie PALKA (ATMO NOUVELLE-AQUITAINE)
Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA), ATMO NOUVELLE-AQUITAINE
Pour les 10 communes riveraines du Bassin d'Arcachon : Arcachon, La Teste de Buch, Gujan-Mestras, Le Teich, Biganos, Audenge, Lanton, Andernos-les-Bains, Arès, Lège-Cap Ferret : société ELOA
au 05 57 17 17 20
Pour Marcheprime et Mios : société SUEZ EAU FRANCE
au 09 77 40 11 17
Les mises en concurrence menées par le SIBA sont accessibles sur le profil acheteur suivant : https://demat-ampa.fr
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Marées | Haute mer | Basse mer |
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Emilie PALKA (ATMO NOUVELLE-AQUITAINE)
Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA), ATMO NOUVELLE-AQUITAINE
Le SIBA présente dans cette note une synthèse des investigations menées sur la problématique des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) en réponse à une vigilance initiée par l'Ifremer en 2012 dans le cadre de ses suivis.
Hugues BIJOUX (SIBA)
Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)
Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) sont surveillés depuis 1996 par le réseau de surveillance Ifremer « ROCCH » dans la chair des mollusques sur le littoral français. C’est dans ce contexte que l’institut a mis récemment en évidence une augmentation des concentrations en HAP dans les huîtres du Bassin d’Arcachon durant les 20 dernières années, sans dépassement des normes européennes.
Cette étude a pour objectif de répondre aux questions soulevées par ce constat. Dans un premier temps, un état des lieux exhaustif de la contamination de la lagune par ces composés a permis de confirmer les observations de l’Ifremer. De plus, les HAP ont principalement été détectés dans les secteurs orientaux de la lagune. On les retrouve dans tous les compartiments du Bassin (biota, sédiments, colonne d’eau) et ils présentent majoritairement une origine pyrolytique, ce qui indique un lien fort avec les activités anthropiques émettrices de HAP.
Ces activités ont donc été investiguées en partenariat avec les acteurs du territoire afin de les hiérarchiser. Des calculs d’émissions annuelles ont permis de conclure que l’activité responsable des émissions atmosphériques les plus importantes était le chauffage au bois. Le trafic routier, les feux de forêt, l’industrie et le nautisme produisent des quantités bien moins importantes, mais significatives. Ces résultats ne permettent néanmoins pas de prédire les quantités réelles de HAP qui se déposent sur le plan d’eau, ce qui constitue une perspective intéressante à ces travaux.
Hugues Bijoux (SIBA)
Université de Bordeaux (UB), Agence de l'Eau Adour-Garonne (AEAG), Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon Aquitaine (CRCAA), Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER)
Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) sont surveillés depuis 1996 par le réseau de surveillance Ifremer « ROCCH » dans la chair des mollusques sur le littoral français. C’est dans ce contexte que l’institut a mis récemment en évidence une augmentation des concentrations en HAP dans les huîtres du Bassin d’Arcachon durant les 20 dernières années, sans dépassement des normes européennes.
Cette étude a pour objectif de répondre aux questions soulevées par ce constat. Dans un premier temps, un état des lieux exhaustif de la contamination de la lagune par ces composés a permis de confirmer les observations de l’Ifremer. De plus, les HAP ont principalement été détectés dans les secteurs orientaux de la lagune. On les retrouve dans tous les compartiments du Bassin (biota, sédiments, colonne d’eau) et ils présentent majoritairement une origine pyrolytique, ce qui indique un lien fort avec les activités anthropiques émettrices de HAP.
Ces activités ont donc été investiguées en partenariat avec les acteurs du territoire afin de les hiérarchiser. Des calculs d’émissions annuelles ont permis de conclure que l’activité responsable des émissions atmosphériques les plus importantes était le chauffage au bois. Le trafic routier, les feux de forêt, l’industrie et le nautisme produisent des quantités bien moins importantes, mais significatives. Ces résultats ne permettent néanmoins pas de prédire les quantités réelles de HAP qui se déposent sur le plan d’eau, ce qui constitue une perspective intéressante à ces travaux.
Hugues Bijoux (SIBA)
Université de Bordeaux (UB), Agence de l'Eau Adour-Garonne (AEAG), Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon Aquitaine (CRCAA), Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (IFREMER)
Un rapport IFREMER de 2008 a montré que la contamination des mollusques du Bassin d’Arcachon par les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) (valeurs 2000-2004) était importante par rapport aux autres sites côtiers du littoral Manche-Atlantique et qu’elle augmentait depuis que ces composés étaient recherchés dans les huîtres (en 1996).
Dans ce contexte, plusieurs travaux de recherche ont été lancés, comme le programme Ascobar, soutenu par le Conseil Régional d’Aquitaine, dans le but de mieux caractériser la contamination en HAP et d’identifier leurs sources. Les travaux entrepris jusqu’ici se sont intéressés uniquement au milieu aquatique aussi il a été choisi ici de se focaliser plus particulièrement sur les apports atmosphériques potentiels vers le compartiment aquatique. Ceux-ci peuvent être non négligeables, comme cela a été par exemple démontré dans le cas de l’estuaire de la Seine dans le cadre du programme Seine-Aval.
Les hydrocarbures aromatiques polycycliques sont des composés organiques largement distribués dans l’atmosphère et sont parmi les premiers polluants atmosphériques à y avoir été identifiés comme cancérigènes. Dans l’air ambiant, les HAP ont des sources multiples, partagées essentiellement en cinq catégories différentes : sources domestiques, transports, industrie, agriculture et sources naturelles. Il est aujourd’hui établi que ces composés sont essentiellement d’origine pyrolytique, provenant de la combustion incomplète de la matière organique (carburants, charbon, bois,..) à haute température, et qu’ils se répartissent selon leur taille entre les phases gazeuse et particulaire de l’atmosphère.
Une fois émis dans l’air, les HAP peuvent être transportés loin de leurs sources, réagir ou être photo-dissociés puis retomber par dépôt gravitationnel ou par lessivage de l’atmosphère. Ceux-ci pourront alors se retrouver répartis dans les différents compartiments de l’environnement (bassins, milieux marins et fluviaux, sédiments et sols).
L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les possibles apports atmosphériques à la contamination en HAP des eaux du Bassin d’Arcachon.
Pour cela, dix semaines de campagne de mesure ont été effectuées sur 7 sites différents, caractéristiques des sources attendues de HAP, mesurant ainsi en continu leurs concentrations (gazeuses et particulaires), ainsi que celles en ozone et en oxydes d’azote, permettant de compléter l’évaluation des sources atmosphériques. Le programme proposé a permis d’obtenir pour la première fois une cartographie des concentrations atmosphériques en HAP autour du Bassin d’Arcachon.
Les concentrations mesurées sont comprises en moyenne entre 1,5 à 25,5 ng/m3, ce qui reste similaire à celles mesurées globalement sur des sites de type périurbain.
On note un apport non négligeable des sources de type "chauffage au bois".
Sur la base des mesures des concentrations atmosphériques en HAP, une estimation du dépôt atmosphérique de ces composés sur le Bassin d’Arcachon est réalisée.
Eric Villenave (Université de Bordeaux 1)
Université de Bordeaux 1 (UB1), Agence de l'Eau Adour-Garonne (AEAG), Région Aquitaine (RA), Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)