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Banc de Bernet

  • La faune benthique du banc de Bernet : synthèse 2000-2019

    Le laboratoire EPOC a été sollicité pour effectuer une expertise sur la faune benthique concernant les zones potentielles d’extraction des sables pour un éventuel projet de travaux pluriannuel sur la commune de Lège-Cap Ferret. L’étude consiste à décrire la faune benthique des flancs Est et Ouest du Banc de Bernet, en reprenant les études précédentes comparables entre elles. Si le flanc Est du banc de Bernet est régulièrement suivi depuis 2001 (de Montaudouin et al. 2019b), les données concernant le flanc Ouest sont plus parcellaires. Au final, trois périodes ont été retenues : 1) 2000-01 (de Montaudouin 2000, de Montaudouin and Raigné 2001) ; 2) 2011 (de Montaudouin et al. 2011, de Montaudouin et al. 2012) ; et enfin 2019 (de Montaudouin 2019, de Montaudouin et al. 2019b) où nous avons ajouté également l’une des zones intertidales de refoulement prévu (pointe du Cap Ferret).

    Il ressort de cette étude que l’ensemble de la zone prospectée abrite une faune (macro- et mégafaune) caractéristique des milieux océaniques peu profonds, de sables moyens, soumis à un intense hydrodynamisme et caractérisée par des abondance, biomasse et richesse spécifique faibles. Aucune espèce prélevée n’est considérée comme rare, menacée ou protégée.

    Le recul acquis aujourd’hui sur les études scientifiques concernant le flanc Est (de Montaudouin et al. 2019) permet de dire que les travaux de dragage ont peu ou pas d’incidence sur la macrofaune benthique, les espèces présentes ayant un fort potentiel de recolonisation. En revanche, il existe une suspicion d’atteinte à certaines populations de la mégafaune, notamment les mactres. Cet aspect est difficile à démontrer car l’échantillonnage est très déséquilibré, avec une seule année échantillonnée avant travaux et 16 années après. Il est seulement possible de dire que la densité de mactre échantillonnée en 2001 n’a jamais été atteinte depuis. Il est donc recommandé de draguer toujours précisément sur les mêmes zones, d’une année à l’autre.

    Les faibles biomasses présentes sur les deux flancs du banc de Bernet, ainsi que la prise en considération du fort pouvoir recolonisateur des espèces présentes, permettent de conclure que l’impact trophique de la perte de faune sur les échelons supérieurs est négligeable (de Montaudouin et al. 2019).

    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN (UB - UMR 5805)

     

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

    Date de publication
    2020
    Nombre de pages
    15
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année +21)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016, 2018, 2020, 2022 et 2024 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400, 144 000, 170 000, 183 000 et 155 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2024 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 23 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements de la macrofaune benthique, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux sur la macrofaune benthique est de faible durée et de faible intensité à courte échelle de temps. En effet, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant.
    2. En revanche, sur le long terme (2003-2024) l’ensemble des paramètres mesurés sur la macrofaune et la mégafaune benthiques (abondance, biomasse et richesse spécifique) sont en légère baisse (sauf sur le banc de Bernet, naturellement et constamment pauvre). Si cette baisse est significative, les coefficients de détermination (r²) restent faibles, la temporalité n’expliquant qu’une faible partie de la baisse des paramètres mesurés : entre 4 et 9% pour la macrofaune et entre 9 et 45% pour la mégafaune.
    3. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux (facteur x 2) mais disparaissent dès l’automne.
    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN, G. DUMAINE, Nicolas LAVESQUE, A. TAURAN, L. COSTES (UB - UMR 5805)

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

    Date de publication
    2024
    Nombre de pages
    51
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année +20)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016, 2018, 2020 et 2022 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400, 144 000, 170 000 et 183 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2023 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 22 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements de la macrofaune benthique, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux sur la macrofaune benthique est de faible durée et de faible intensité. Par ailleurs, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant. En revanche, la biomasse de la macrofaune sur Bernet et le chenal du Pyla affichent depuis 2003 une légère diminution, ainsi que la richesse spécifique sur Bernet. De plus, les espèces de la mégafaune, mactres en tête, ont été impactées par les tout premiers travaux, sans retour à l’état initial, ce qui se traduit par une baisse globale de l’abondance de la mégafaune entre 2003 et 2023 (mais pas de la richesse spécifique).
    2. Sur l’estran du Pyla, des années particulières « ressortent », comme en 2005, 2010 et 2011, en relation avec un recrutement de coques et/ou de moules, sans succès d’installation. 2023 est une année pauvre pour l’estran (abondance, biomasse, richesse spécifique). Si aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, une légère diminution de la biomasse au fil des années est constatée dans le temps depuis 2003.
    3. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux (facteur x2) mais disparaissent dès l’automne.

     

    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN, M. RHEINHEIMER, Nicolas LAVESQUE, L. COSTES (UB - UMR 5805)

     

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

    Date de publication
    2023
    Nombre de pages
    50
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année +19)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016, 2018, 2020 et 2022 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400, 144 000, 170 000 et 183 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2022 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 21 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements macrobenthiques, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux est de faible durée et de faible intensité. Par ailleurs, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant. En revanche, la biomasse de la macrofaune sur Bernet et le chenal du Pyla affichent depuis 2003 une légère diminution. De plus, les espèces de la mégafaune, mactres en tête, ont été impactées par les tout premiers travaux, sans retour à l’état initial, ce qui se traduit par une baisse globale de l’abondance de la mégafaune entre 2003 et 2022 (mais pas de la richesse spécifique).
    2. Sur l’estran du Pyla, des années particulières « ressortent », comme en 2005, 2010 et 2011, en relation avec un recrutement de coques et/ou de moules, sans succès d’installation. 2022 est une année pauvre pour l’estran (abondance, biomasse, richesse spécifique).
    3. L’année 2022 apparaît globalement dans la moyenne basse des valeurs du suivi, sauf pour la diversité sur Bernet et chenal du Pyla.
    4. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux mais disparaissent dès l’automne.
    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN, M. PORCHER, Nicolas LAVESQUE, L. COSTES (UB - UMR 5805)

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

    Date de publication
    2022
    Nombre de pages
    51
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Etude acoustique sous-marine des opérations de dragage du banc de Bernet

    Dans le cadre de la réalisation des dossiers règlementaires, le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA) a sollicité CREOCEAN afin de réaliser une étude acoustique sous-marine des opérations de dragage effectuées par la drague « Côtes de Bretagne ».

    Les opérations ciblées étaient le dragage du banc de Bernet associé au réensablement des plages de Pyla-sur-Mer et la Teste-de-Buch.

    L’objectif de cette étude est de :

    • Présenter l’empreinte sonore sous-marine associée aux opérations de réensablement des plages de Pyla-sur-mer
    • Etablir l’effet acoustique potentiel sur les espèces marines présentes dans le Bassin d’Arcachon.
    Auteurs

    Laure MARINI (CREOCEAN)

     

     

     

    Organismes partenaires

    Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

     

     

    Date de publication
    2020
    Nombre de pages
    128
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année +18)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016, 2018 et 2020 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400, 144 000 et 170 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2021 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 20 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements macrobenthiques, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux est de faible durée et de faible intensité. Par ailleurs, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant. Il n’en demeure pas moins que les espèces de la mégafaune, mactres en tête, ont été impactées par les tout premiers travaux, sans retour à l’état initial.
    2. Sur l’estran du Pyla, des années particulières « ressortent », comme en 2005, 2010 et 2011, en relation avec un recrutement de coques et/ou de moules, sans succès d’installation.
    3. L’année 2021 apparaît globalement dans la moyenne basse des valeurs du suivi.
    4. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux mais disparaissent dès l’automne.
    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN, C. DELEU, L. LATRY, Nicolas LAVESQUE, L. COSTES (UB - UMR 5805)

     

     

     

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

     

     

    Date de publication
    2021
    Nombre de pages
    49
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Surveillance des passes du Bassin d’Arcachon en 2004 par image satellite SPOT 5 – Evolution depuis 1947

    Cette étude a pour objet de mesurer, à partir d’images satellites SPOT 5, le déplacement des bancs de sable et d’établir l’hypsométrie SPOT des zones intertidales et subtidales des Passes en utilisant les sondages bathymétrique et les données satellites enregistrées au cours de l’été 2004.

    Les  points  de  sondage  bathymétrique  sont  superposés  sur  les  images  satellites.  Les  valeurs d’intensité lumineuse de chaque pixel de l’image sont alors corrélées avec les profondeurs mesurées.
    Des équations de calibration sont obtenues. Appliquées à l’ensemble de l’image, elles permettent d’obtenir une cartographie des zones intertidales, là où la vedette de sondage ne peut accéder. 

    L’analyse des images satellite entre 1999 et 2004 montre le déplacement progressif vers le sud des bancs et chenaux, à une vitesse d’autant plus grande que ces formes sableuses sont situées face aux houles océaniques. Ce déplacement vers le sud s’explique par le courant de dérive nord-sud induit par le déferlement des houles dominantes, légèrement obliques à la côte. La zone située entre la Pointe du Cap Ferret et le Pyla est occupée en majeur partie par le Banc de Bernet. La sortie de la Passe Sud s’élargit, d’où la possibilité d’une réactivation temporaire de celle-ci.

    La comparaison avec les photographies aériennes de 1947 à 1984 permet d’avoir une vue à moyen terme de l’évolution des Passes et de proposer une prévision à court terme. La passe Nord devrait poursuivre sa migration vers le sud, au détriment du Banc d’Arguin qui va aller en s’amenuisant.

    L’érosion  de  la  côte  sud  devrait  s’atténuer,  et  la  tendance  s’inverser  avec  une  pro-gradation  du littoral. La Passe Nord se confondra alors avec la Passe Sud qui devient active. La petite Passe située au nord du Banc du Toulinguet deviendra la future Passe Nord alors que le Banc du Toulinguet sera à l’origine de la formation d’un nouveau Banc d’Arguin.

    Auteurs

    J-M Froidefond et P. Castaing (Université Bordeaux 1)

    Organismes partenaires

    SIBA, ADERA, CNRS, Université de Bordeaux 1

    Date de publication
    2004
    Nombre de pages
    79
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Evolution du banc de Bernet de 1999 à 2003

    Cette analyse a été faite à partir de cinq images SPOT 5 (de juillet 1999 à août 2003).

    Il apparait que le banc en forme de chevron s’est déplacé vers le Sud-Est de 300 m environ, entre 1999 et 2003. Il a fermé le chenal traversier qui séparait cette partie Sud du Banc de Bernet de la Pointe Nord du Banc du Chien. On montre également le déplacement des autres bancs sableux avec notamment l’élargissement d’un lobe de jusant et sa migration vers le sud; et l’élargissement du petit chenal longeant la plage des Abatilles.

    Auteurs

    J-M Froidefond et P. Castaing (Université Bordeaux 1)

    Organismes partenaires

    SIBA, ADERA, CNRS, Université de Bordeaux 1

    Date de publication
    2004
    Nombre de pages
    5
    Type de consultation
    Consultable en ligne