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Peuplement benthique

 

  • La faune benthique du banc de Bernet : synthèse 2000-2019

    Le laboratoire EPOC a été sollicité pour effectuer une expertise sur la faune benthique concernant les zones potentielles d’extraction des sables pour un éventuel projet de travaux pluriannuel sur la commune de Lège-Cap Ferret. L’étude consiste à décrire la faune benthique des flancs Est et Ouest du Banc de Bernet, en reprenant les études précédentes comparables entre elles. Si le flanc Est du banc de Bernet est régulièrement suivi depuis 2001 (de Montaudouin et al. 2019b), les données concernant le flanc Ouest sont plus parcellaires. Au final, trois périodes ont été retenues : 1) 2000-01 (de Montaudouin 2000, de Montaudouin and Raigné 2001) ; 2) 2011 (de Montaudouin et al. 2011, de Montaudouin et al. 2012) ; et enfin 2019 (de Montaudouin 2019, de Montaudouin et al. 2019b) où nous avons ajouté également l’une des zones intertidales de refoulement prévu (pointe du Cap Ferret).

    Il ressort de cette étude que l’ensemble de la zone prospectée abrite une faune (macro- et mégafaune) caractéristique des milieux océaniques peu profonds, de sables moyens, soumis à un intense hydrodynamisme et caractérisée par des abondance, biomasse et richesse spécifique faibles. Aucune espèce prélevée n’est considérée comme rare, menacée ou protégée.

    Le recul acquis aujourd’hui sur les études scientifiques concernant le flanc Est (de Montaudouin et al. 2019) permet de dire que les travaux de dragage ont peu ou pas d’incidence sur la macrofaune benthique, les espèces présentes ayant un fort potentiel de recolonisation. En revanche, il existe une suspicion d’atteinte à certaines populations de la mégafaune, notamment les mactres. Cet aspect est difficile à démontrer car l’échantillonnage est très déséquilibré, avec une seule année échantillonnée avant travaux et 16 années après. Il est seulement possible de dire que la densité de mactre échantillonnée en 2001 n’a jamais été atteinte depuis. Il est donc recommandé de draguer toujours précisément sur les mêmes zones, d’une année à l’autre.

    Les faibles biomasses présentes sur les deux flancs du banc de Bernet, ainsi que la prise en considération du fort pouvoir recolonisateur des espèces présentes, permettent de conclure que l’impact trophique de la perte de faune sur les échelons supérieurs est négligeable (de Montaudouin et al. 2019).

    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN (UB - UMR 5805)

     

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

    Date de publication
    2020
    Nombre de pages
    15
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année +21)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016, 2018, 2020, 2022 et 2024 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400, 144 000, 170 000, 183 000 et 155 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2024 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 23 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements de la macrofaune benthique, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux sur la macrofaune benthique est de faible durée et de faible intensité à courte échelle de temps. En effet, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant.
    2. En revanche, sur le long terme (2003-2024) l’ensemble des paramètres mesurés sur la macrofaune et la mégafaune benthiques (abondance, biomasse et richesse spécifique) sont en légère baisse (sauf sur le banc de Bernet, naturellement et constamment pauvre). Si cette baisse est significative, les coefficients de détermination (r²) restent faibles, la temporalité n’expliquant qu’une faible partie de la baisse des paramètres mesurés : entre 4 et 9% pour la macrofaune et entre 9 et 45% pour la mégafaune.
    3. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux (facteur x 2) mais disparaissent dès l’automne.
    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN, G. DUMAINE, Nicolas LAVESQUE, A. TAURAN, L. COSTES (UB - UMR 5805)

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

    Date de publication
    2024
    Nombre de pages
    51
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année +20)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016, 2018, 2020 et 2022 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400, 144 000, 170 000 et 183 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2023 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 22 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements de la macrofaune benthique, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux sur la macrofaune benthique est de faible durée et de faible intensité. Par ailleurs, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant. En revanche, la biomasse de la macrofaune sur Bernet et le chenal du Pyla affichent depuis 2003 une légère diminution, ainsi que la richesse spécifique sur Bernet. De plus, les espèces de la mégafaune, mactres en tête, ont été impactées par les tout premiers travaux, sans retour à l’état initial, ce qui se traduit par une baisse globale de l’abondance de la mégafaune entre 2003 et 2023 (mais pas de la richesse spécifique).
    2. Sur l’estran du Pyla, des années particulières « ressortent », comme en 2005, 2010 et 2011, en relation avec un recrutement de coques et/ou de moules, sans succès d’installation. 2023 est une année pauvre pour l’estran (abondance, biomasse, richesse spécifique). Si aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, une légère diminution de la biomasse au fil des années est constatée dans le temps depuis 2003.
    3. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux (facteur x2) mais disparaissent dès l’automne.

     

    Auteurs

    Xavier de MONTAUDOUIN, M. RHEINHEIMER, Nicolas LAVESQUE, L. COSTES (UB - UMR 5805)

     

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Syndicat intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

    Date de publication
    2023
    Nombre de pages
    50
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Impact du creusement de la nouvelle souille de Dispute sur les peuplements benthiques (2022 : + 17 ans)



    Dix-sept ans ans après les travaux sur la zone de la Dispute, le constat est le suivant :

    • L’herbier à Zostera noltei a été recouvert sur une 30aine d’ha par les sédiments provenant du calibrage de l’Estey du Réservoir et du creusement de la souille de la Dispute, soit le double de la surface prévue. Avec le temps, la zone impactée se subdivise en deux entités, une zone vaseuse (29 ha) et une zone sableuse (1-1,5 ha).
    • La superficie de cette zone sableuse n’avait pas vraiment évolué entre 2010 et 2020, mais sa délimitation est devenue très floue en 2022, suite notamment à l’apparition de taches de zostères dans la zone impactée, mais aussi à la disparition d’herbier autour.
    • Les zones témoins présentent un peuplement benthique dont la structure est semblable à celle de l’état initial mais dont l’abondance, en particulier de mollusques, est fortement diminuée. La couverture végétale est nulle sur les deux stations de référence depuis 2016, ce site s’inscrivant dans les zones de déclin généralisé de l’herbier.
    • La zone impactée par la vase avait marqué un recul net en 2020 concernant la couverture de l’herbier amorcée il y a 10 ans. De 70% dans les années 2014-16, le pourcentage de surface végétalisée n’était que de 16% en août 2020. Cette couverture a légèrement ré-augmenté en 2022 (18%).
    • Les peuplements benthiques dans la zone sableuse ont été profondément modifiés et aucun retour à l’état initial n’est noté même si un cortège d’espèces communes aux stations alentour est identifié. Qualitativement, la baisse de diversité est nette (richesse spécifique divisée par 1,4) et la structure du peuplement est bouleversée. Quantitativement, la biomasse est à un niveau équivalent à celle de l’état initial (si on exclut la présence aléatoire des hydrobies.

    Vingt ans après le premier rapport (état initial), une synthèse des différentes trajectoires des peuplement a été proposée (page 29)

    Les auteurs recommandent la poursuite du suivi, avec un rythme bisannuel.

    Auteurs

    Xavier DE MONTAUDOUIN, Nicolas LAVESQUE, S. MARCHAND (UB - UMR EPOC 5805)

     

     

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Institut National des Sciences de l'Univers (INSU), Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

     

    Version numérique
    Date de publication
    2023
    Nombre de pages
    34
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Comparaison des peuplements benthiques autour de l’émissaire du Wharf, entre 1979, 2009 et 2021

    Dans le cadre du suivi des peuplements benthiques autour de l’émissaire du Wharf de La Salie, en comparant les données des campagnes d’échantillonnage de 1979, 2009 et de 2021, la présente étude a abouti aux conclusions suivantes :

    • Les sédiments qui consistaient en des sables fins en 1979 sont devenus en 2009 comme en 2021 des sables moyens propres et bien triés.
    • Les paramètres quantitatifs de la faune (abondance, biomasse et richesse spécifique), qui avaient fortement diminué entre 1979 et 2009 avec le changement des caractéristiques sédimentaires, ont retrouvé en 2021 les niveaux de 1979. Les variations saisonnières des conditions hydrodynamiques et les cycles biologiques des espèces se révèlent être les facteurs majeurs expliquant la différence entre 2009 et 2021.
    • En revanche, qualitativement, la structure des peuplements entre les trois années de suivi est différente, mais leur composition faunistique correspond au même habitat EUNIS « A5.233 - Nephtys cirrosa et Bathyporeia spp. dans du sable infralittoral »
    • Les peuplements composés majoritairement d’espèces robustes inféodées aux sables mobiles donnent de bons résultats à l’indicateur biologique M-AMBI. L’état biologique du milieu s’avère en 2021 aussi bon qu’en 1979 et meilleur qu’en 2009.
    • La mégafaune de sub-surface est peu diversifiée (9 espèces en tout) mais caractéristique de l’habitat sable mobile.
    • A ce jour, les rejets de l’émissaire du Wharf ne semblent pas avoir d’impact sur la structure des peuplements benthiques du site et ne constituent donc pas pour ce compartiment une perturbation significative.
    Auteurs

    Xavier DE MONTAUDOUIN, L. LATRY, Nicolas LAVESQUE, M. LEGAIN, L. LETORT, M. KARIMA-BOHI (UB - UMR 5805 EPOC)

     

     

     

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Institut National des Sciences de l'Univers (INSU)

     

     

     

    Version numérique
    Date de publication
    2022
    Nombre de pages
    28
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Impact du creusement de la nouvelle souille de Dispute sur les peuplements benthiques (2020 : + 15 ans)

    Quinze ans après les travaux sur la zone de la Dispute, le constat est le suivant :

    • L’herbier à Zostera noltei a été recouvert sur une 30aine d’ha par les sédiments provenant du calibrage de l’Estey du Réservoir et du creusement de la souille de la Dispute, soit le double de la surface prévue. Avec le temps, la zone impactée se subdivise en deux entités, une zone vaseuse (29 ha) et une zone sableuse (1-1,5 ha).
    •  La superficie de cette zone sableuse n’avait pas vraiment évolué entre 2010 et 2020, mais on assiste à une dérive vers l’Est.
    •  L’herbier environnant présente un peuplement benthique dont la structure est semblable à celle de l’état initial mais dont l’abondance de mollusques est fortement diminuée. La couverture végétale est nulle sur les deux stations de référence depuis 2016, ce site s’inscrivant dans les zones de déclin généralisé de l’herbier.
    •  La zone impactée par la vase a marqué un recul net en 2020 concernant la couverture de l’herbier amorcée il y a 10 ans. De 70% dans les années 201-16, le pourcentage de surface végétalisée n’est que de 7% en août 2020. En revanche, la structure du peuplement benthique est assez proche de l’état initial.
    •  Les peuplements benthiques dans la zone sableuse ont été profondément modifiés et aucun retour à l’état initial n’est noté même si un cortège d’espèces communes aux stations alentour est identifié. Qualitativement, la baisse de diversité est nette (richesse spécifique divisée par 1.5) et la structure du peuplement est bouleversée. Quantitativement, et cela depuis 2018, la biomasse est à un niveau équivalent à celle de l’état initial.

    Les auteurs recommandent la poursuite du suivi, avec un rythme bisannuel.

    Auteurs

    Xavier DE MONTAUDOUIN, Nicolas LAVESQUE, L. BOE (UB - UMR EPOC 5805)

     

     

     

     

     

    Organismes partenaires

    Université de Bordeaux (UB), Institut National des Sciences de l'Univers (INSU), Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon (SIBA)

     

     

     

     

     

    Version numérique
    Date de publication
    2021
    Nombre de pages
    33
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année 17)

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016, 2018 et 2020 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400, 144 000 et 170 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2020 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 19 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part, que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements macrobenthiques, est visible mais d’autre part, qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux est de faible durée et de faible intensité. Par ailleurs, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4 mois après les travaux et celui 16 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant. Il n’en demeure pas moins que les espèces de la mégafaune, mactres en tête, ont été impactées par les tout premiers travaux, sans retour à l’état initial.
    2. Sur l’estran du Pyla, des années particulières « ressortent », comme en 2005, 2010 et 2011, en relation avec un recrutement de coques et/ou de moules, sans succès d’installation.
    3. L’année 2020 apparaît globalement dans la moyenne basse des valeurs du suivi.
    4. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux mais disparaissent dès l’automne.

    Auteurs

    X. de MONTAUDOUIN
    L. BOE
    N. LAVESQUE
    L. COSTES

    Unité Mixte de Recherche 5805 CNRS Université de Bordeaux, Station Marine d’Arcachon, Equipe ECOBIOC, Plateforme Biodiversité
     

    Organismes partenaires

    Institut National des Sciences de l’Univers

    SIBA

    Date de publication
    2020
    Nombre de pages
    50
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Qualité du Milieu Marin Littoral Bulletin de la surveillance 2019

    L’Ifremer coordonne, sur l’ensemble du littoral métropolitain, la mise en oeuvre des réseaux d’observation et de surveillance de la mer côtière. Ces outils de collecte de données sur l’état du milieu marin répondent à deux objectifs :

    • servir des besoins institutionnels en fournissant aux pouvoirs publics des informations répondant aux exigences de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), de la directive Cadre sur la stratégie Milieu Marin (DCSMM), des conventions des mers régionales (OSPAR et Barcelone) et de la réglementation sanitaire relative à la salubrité des coquillages de production conchylicoles ou de pêche ;
    • acquérir des séries de données nourrissant les programmes de recherche visant à mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes côtiers et à identifier les facteurs à l’origine des changements observés dans ces écosystèmes.

    Le dispositif comprend : le réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et de l’hydrologie dans les eaux littorales (REPHY), le réseau de surveillance des phycotoxines dans les organismes marins (REPHYTOX), le réseau d’observation de la contamination chimique (ROCCH), le réseau de contrôle microbiologique (REMI) et les réseaux de surveillance benthique pour la DCE (DCE Benthos).

    Le SIBA accompagne l'IFREMER pour renforcer l'acquisition de données sur le Bassin d'Arcachon, financièrement dans le cadre d'ARCHYD, et techniquement, via le réseau REMPAR.

    Auteurs

    IFREMER

    Océanographie et Dynamique des Écosystèmes

    Unité Littoral Laboratoire Environnement Ressources d’Arcachon

    Organismes partenaires

    SIBA

    Date de publication
    2020
    Nombre de pages
    164
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Etude de la faune benthique de 5 sites du Bassin d’Arcachon

    Le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA) a demandé au laboratoire EPOC d’établir un état des lieux de 5 zones de la partie externe du Bassin d’Arcachon, en termes de peuplements benthiques et de granulométrie de surface.
    Chaque zone a été échantillonnée en 4 stations, chaque station en 4 replicats pour les échantillons à la benne (macrofaune) et 2 replicats pour les échantillons à la drague (mégafaune).
    L’analyse des peuplements fait ressortir 4 grands assemblages faunistiques :

    • Assemblage I (1 station) : Forte abondance (4000 ind/m²), forte biomasse (87 gPSSC/m²), richesse spécifique élevée (40 espèces/station) et dominance des moules. Mégafaune classique des fonds de moules. Sables moyens envasés.
    • Assemblage II (3 stations) : Moyenne abondance (850 ind/m²), forte biomasse (35 gPSSC/m²), richesse spécifique moyenne (33 espèces/station) et dominance des moules. Mégafaune classique des fonds de moules. Sables moyens hétérogènes.
    • Assemblage III (5 stations) : Faible abondance (370 ind/m²), faible biomasse (3 gPSSC/m²), richesse spécifique assez faible (15 espèces/station). Mégafaune avec population de grandes mactres. Sables moyens.
    • Assemblage IV (11 stations) : Faible abondance (140 ind/m²), faible biomasse (1 gPSSC/m²), richesse spécifique faible (9 espèces/station). Mégafaune avec population de grandes mactres. Sables moyens.

    Cette étude a permis, sur la base de la structure des peuplements benthiques, d’identifier les zones plus ou moins déconseillées pour d’éventuels travaux de dragages.

    Auteurs

    X. de MONTAUDOUIN, N. OCCELLI, B. GOUILLIEUX, N. LAVESQUE

    Unité Mixte de Recherche 5805 CNRS Université Bordeaux 1, Station Marine d’Arcachon, EPOC

    Organismes partenaires

    INSU

    SIBA

    Date de publication
    2012
    Nombre de pages
    20
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Aménagement d’une jetée à Andernos- Les-Bains : état initial des communautés benthiques, impact

    Dans le cadre d’un projet d’aménagement (prolongement) d’une jetée à Andernos-Les-Bains, Bassin d’Arcachon, l’état des peuplements benthiques environnants a été étudié. L’expertise consiste en l’étude de la faune benthique des trois habitats les plus proches, un herbier à Zostera noltii, une série de placages sableux, et entre les deux un petit chenal intertidal très envasé. L’herbier est particulièrement vigoureux avec un taux de recouvrement moyen de 85%. Il abrite un peuplement assez pauvre et largement dominé par les hydrobies. Il comprend également deux espèces exotiques, la palourde japonaise qui présente une belle population, et une espèce récemment décrite dans le bassin, la moule asiatique. Il est impératif de préserver cette zone de toute perturbation. Les placages sableux, très haut en termes de niveau hypsométrique ne présentent aucun intérêt écologique et constituent plutôt une menace quant au développement de la spartine anglaise, plante à fort potentiel invasif. Entre les deux habitats, un petit chenal intertidal se faufile entre le chenal de navigation et le jetée. Il ne présente pas d’intérêt écologique particulier mais, étant constitué d’éléments très fins devra être traité avec précaution pour éviter une remise en suspension et un re-dépôt sur l’herbier avoisinant.

    Auteurs

    X. de Montaudouin (EPOC), C. Binias (EPOC), N. Lavesque (EPOC), F. Prince (INSU)

    Organismes partenaires

    Station Marine d’Arcachon, Université Bordeaux 1 - C.N.R.S., UMR 5805 « EPOC », Environnements et Paléoenvironnements OCéaniques

    Observatoire aquitain des sciences de l'Univers

    SOGREAH

    SIBA

    Date de publication
    2010
    Nombre de pages
    23
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques (année 0)

    Suite au rechargement de sable pour la restauration des plages du Pyla sur plus de 3,2 km au nord de la Corniche à partir de sables prélevés sur 82 ha du flanc Est du Banc de
    Bernet (hiver 2003), une étude d’impact sur les communautés benthiques dans les différentes zones de travaux a été réalisée.
    Les campagnes de prélèvements ont donc été réalisées au printemps sur les sites du Pyla et de Bernet afin de caractériser les communautés benthiques (abondance, biomasse, richesse spécifique, inventaire) et de les comparer aux communautés présentes avant les travaux (de Montaudouin & Raigné, 2001).

    Auteurs

    X. de MONTAUDOUIN, O. CHANCOLLON, H. BLANCHET, P. LEBLEU
    Laboratoire d’Océanographie Biologique, Station Marine d’Arcachon, Université Bordeaux 1

    Version numérique
    Date de publication
    2003
    Nombre de pages
    47
    Type de consultation
    Consultable en ligne
  • Impact du creusement de la nouvelle souille de Dispute sur les peuplements benthiques (+ 8 mois)

    Huit-dix mois après les travaux sur la zone de la Dispute, le constat est le suivant :
    - L’herbier à Zostera noltii a été recouvert sur une 30aine d’ha par les sédiments
    provenant du calibrage de l’Estey du Réservoir et du creusement de la souille de la
    Dispute, soit le double de la surface prévue. Ces sédiments semblent devenir plus
    grossiers dans le temps, sans doute par une action de lessivage des sédiments les plus
    fins.
    - Les peuplements benthiques ont été profondément modifiés. Quantitativement, il y a
    une perte en biomasse qui peut se répercuter par une perte de 14 t de production
    annuelle pour les prédateurs. Qualitativement, la baisse de diversité est nette (richesse
    spécifique divisée par presque 3) et la structure du peuplement bouleversée.
    - L’herbier environnant paraît fonctionné ‘normalement’.
    - La zone impactée ne ressemble à aucune autre et n’a pas évolué ces sept derniers
    mois.

    Auteurs

    EPOC- Station Marine d’Arcachon, Université Bordeaux 1- X. de MONTAUDOUIN, N. LAVESQUE, P.-E. FOUQUE, M. COTTET, H. BLANCHET, P. LEBLEU

    Date de publication
    2006
    Nombre de pages
    31
  • Impact du creusement de la nouvelle souille de Dispute sur les peuplements benthiques (2010 : + 5 ans)

    Cinq ans après les travaux sur la zone de la Dispute, le constat est le suivant :
    -L’herbier à Zostera noltii a été recouvert sur une 30aine d’ha par les sédiments
    provenant du calibrage de l’Estey du Réservoir et du creusement de la souille de la
    Dispute, soit le double de la surface prévue. Avec le temps, la zone impactée se
    subdivise en deux entités, une zone vaseuse (28 ha) et une zone sableuse (2 ha).
    -L’herbier environnant paraît fonctionner ‘normalement’ et présente des
    caractéristiques quantitatives (abondance, biomasse, richesse spécifique) similaires à
    celles de juin 2002 (avant travaux). La présence récente de palourdes japonaises
    entraîne des biomasses particulièrement importantes. Une espèce exotique s’est aussi
    installée, la moule verte Musculista senhousia, mais comme sur l’ensemble des
    herbiers du bassin.
    -Les peuplements benthiques dans la zone vaseuse ont, au bout de 5 ans, amorcé un
    vrai retour vers l’état initial, que ce soit en termes de couverture d’herbier qu’en
    termes de macrofaune associée.
    -Les peuplements benthiques dans la zone sableuse ont été profondément modifiés et
    aucun retour à l’état initial n’est noté. Quantitativement, il y a une perte en biomasse
    qui peut se répercuter par une perte négligeable de 3,4 t de production annuelle pour
    les prédateurs. Qualitativement, la baisse de diversité est nette (richesse spécifique
    divisée par 2,5) et la structure du peuplement est bouleversée.
    -Nous recommandons la poursuite du suivi, avec un rythme bisannuel.

    Auteurs

    Laboratoire EPOC (UMR 5805) - Station Marine Arcachon - Université Bordeaux 1- X. de MONTAUDOUIN, V.T. DO, N. LAVESQUE, H. BLANCHET

    Date de publication
    2011
    Nombre de pages
    37
  • Impact du creusement de la nouvelle souille de Dispute sur les peuplements benthiques (2012 : + 7 ans)

    Sept ans après les travaux sur la zone de la Dispute, le constat est le suivant :

    • L’herbier à Zostera noltei a été recouvert sur une 30aine d’ha par les sédiments provenant du calibrage de l’Estey du Réservoir et du creusement de la souille de la Dispute, soit le double de la surface prévue. Avec le temps, la zone impactée se subdivise en deux entités, une zone vaseuse (28 ha) et une zone sableuse (2 ha).
    • La superficie de cette zone sableuse n’a pas bougé depuis 2010 (2 ha).
    • L’herbier environnant paraît, en termes de macrofaune, fonctionner ‘normalement’ et présente des caractéristiques quantitatives (abondance, biomasse, richesse spécifique) similaires à celles de juin 2002 (avant travaux). Cependant, la couverture végétale est très faible, ce site s’inscrivant dans les zones de déclin généralisé de l’herbier.
    • Les peuplements benthiques dans la zone vaseuse ont, au bout de 5 ans, amorcé un vrai retour vers l’état initial, que ce soit en termes de couverture d’herbier qu’en termes de macrofaune associée. Cette tendance est confirmée en 2012 (+ 7 ans).
    • Les peuplements benthiques dans la zone sableuse ont été profondément modifiés et aucun retour à l’état initial n’est noté. Quantitativement, il y a une perte en biomasse qui peut se répercuter par une perte négligeable de mois de 1 t de production annuelle pour les prédateurs. Qualitativement, la baisse de diversité est nette (richesse spécifique divisée par 2) et la structure du peuplement est bouleversée.
    • Nous recommandons la poursuite du suivi, avec un rythme bisannuel.
    Auteurs

    Laboratoire EPOC (UMR 5805) - Station Marine Arcachon - Université Bordeaux 1 - X. de MONTAUDOUIN,
    E. SIMONET, LAVESQUE

    Date de publication
    2013
    Nombre de pages
    70
  • Impact du creusement de la nouvelle souille de Dispute sur les peuplements benthiques (2014 : + 9 ans)

    Neuf ans après les travaux sur la zone de la Dispute, le constat est le suivant :
    - L’herbier à Zostera noltei a été recouvert sur une 30aine d’ha par les sédiments provenant du calibrage de l’Estey du Réservoir et du creusement de la souille de la Dispute, soit le double de la surface prévue. Avec le temps, la zone impactée se subdivise en deux entités, une zone vaseuse (29 ha) et une zone sableuse (1 ha3).
    - La superficie de cette zone sableuse n’a pas bougé depuis 2010 (1 ha).
    - L’herbier environnant présente un peuplement benthique dont la structure est semblable à celle de l’état initial mais dont les paramètres quantitatifs (abondance, biomasse, richesse spécifique) sont fortement diminués. La couverture végétale est très faible, ce site s’inscrivant dans les zones de déclin généralisé de l’herbier.
    - Les peuplements benthiques dans la zone vaseuse ont, au bout de 5 ans, amorcé un vrai retour vers l’état initial, que ce soit en termes de couverture d’herbier qu’en termes de macrofaune associée. Cette tendance est confirmée en 2014 (+ 9 ans).
    - Les peuplements benthiques dans la zone sableuse ont été profondément modifiés et aucun retour à l’état initial n’est noté. Qualitativement, la baisse de diversité est nette (richesse spécifique divisée par 2) et la structure du peuplement est bouleversée.
    - Nous recommandons la poursuite du suivi, avec un rythme bisannuel.

    Auteurs

    Laboratoire EPOC (UMR 5805) - Station Marine Arcachon - Université de Bordeaux - X. de MONTAUDOUIN
    R. PESCAY, B. GOUILLIEUX, N. LAVESQUE
     

    Version numérique
    Date de publication
    2015
    Nombre de pages
    31
  • Impact du creusement de la nouvelle souille de Dispute sur les peuplements benthiques (2016 : + 11 ans)

    Onze ans après les travaux sur la zone de la Dispute, le constat est le suivant :
    - L’herbier à Zostera noltei a été recouvert sur une 30aine d’ha par les sédiments provenant du calibrage de l’Estey du Réservoir et du creusement de la souille de la Dispute, soit le double de la surface prévue. Avec le temps, la zone impactée se subdivise en deux entités, une zone vaseuse (29 ha) et une zone sableuse (1 ha3).
    - La superficie de cette zone sableuse n’a pas bougé depuis 2010 (1 ha).
    - L’herbier environnant présente un peuplement benthique dont la structure est semblable à celle de l’état initial mais dont l’abondance est fortement diminuée. La couverture végétale est pour la première fois nulle sur les deux stations de référence, ce site s’inscrivant dans les zones de déclin généralisé de l’herbier.
    - Les peuplements benthiques dans la zone vaseuse ont, au bout de 7 ans, confirmé leur retour vers l’état initial et/ou l’état des stations de références, amorcé il y a 2 ans, que ce soit en termes de couverture d’herbier (pour l’état initial) qu’en termes de macrofaune associée.
    - Les peuplements benthiques dans la zone sableuse ont été profondément modifiés et aucun retour à l’état initial n’est noté même si un cortège d’espèces communes aux stations alentour est identifié. Qualitativement, la baisse de diversité est nette (richesse spécifique divisée par 2) et la structure du peuplement est bouleversée.
    - Nous recommandons la poursuite du suivi, avec un rythme bisannuel.

    Auteurs

    Laboratoire EPOC - Station Marine d'Arcachon - Université de Bordeaux - X. de MONTAUDOUIN
    C. DESURMONT, N. LAVESQUE, B. GOUILLIEUX

    Version numérique
    Date de publication
    2017
    Nombre de pages
    32
  • Impact du creusement de la nouvelle souille de Dispute sur les peuplements benthiques (2018 : + 13 ans)

    Treize ans après les travaux sur la zone de la Dispute, le constat est le suivant :

    • L’herbier à Zostera noltei a été recouvert sur une 30aine d’ha par les sédiments provenant du calibrage de l’Estey du Réservoir et du creusement de la souille de la Dispute, soit le double de la surface prévue. Avec le temps, la zone impactée se subdivise en deux entités, une zone vaseuse (29 ha) et une zone sableuse (1-1,5 ha).
    • La superficie de cette zone sableuse n’avait pas bougé entre 2010 et 2016 (1 ha) mais a augmenté en 2018 (1,5 ha).
    • L’herbier environnant présente un peuplement benthique dont la structure est semblable à celle de l’état initial mais dont l’abondance est fortement diminuée. La couverture végétale est nulle sur les deux stations de référence depuis 2016, ce site s’inscrivant dans les zones de déclin généralisé de l’herbier.
    • Les peuplements benthiques dans la zone vaseuse ont, au bout de 9 ans, confirmé leur retour vers l’état initial et/ou vers l’état des stations de références, amorcé il y a 4 ans, que ce soit en termes de couverture d’herbier (pour l’état initial) qu’en termes de macrofaune associée.
    • Les peuplements benthiques dans la zone sableuse ont été profondément modifiés et aucun retour à l’état initial n’est noté même si un cortège d’espèces communes aux stations alentour est identifié. Qualitativement, la baisse de diversité est nette (richesse spécifique divisée par 2) et la structure du peuplement est bouleversée. Quantitativement, pour la première fois en 2018, abondance et biomasse sont à des niveaux équivalents de l’état initial.

    Nous recommandons la poursuite du suivi, avec un rythme bisannuel.

    Auteurs

    Laboratoire EPOC (UMR 5805) - Station Marine Arcachon - Université de Bordeaux, X. de MONTAUDOUIN, M. MEYNADIER, N. LAVESQUE

    Organismes partenaires

    SIBA

    Date de publication
    2019
    Nombre de pages
    33
  • Rechargement et restauration des plages du Pyla sur Mer : impact sur les peuplements benthiques

    SYNTHESE

    A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010, 2012, 2014, 2016 et 2018 (152 469, 156 751, 153 000, 158 400 et 144 000 m3 respectivement). La campagne de prélèvements de 2018 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 17 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.

    1. Sur le Banc de Bernet et le Chenal du Pyla, il apparaît d’une part que la différence entre état initial et états post-travaux, en termes de peuplements macrobenthiques, est visible mais d’autre part qu’il existe un large noyau d’espèces caractéristiques des sables moyens qui restent présentes et permettent d’estimer que l’impact des travaux est de faible durée et de faible intensité. Par ailleurs, sur l’ensemble des années, aucune différence n’a été relevée en termes d’abondance, de biomasse et de richesse spécifique, entre l’état des peuplements 4-6 mois après les travaux et celui 16-18 mois après, la variabilité interannuelle l’emportant. Il n’en demeure pas moins que les espèces de la mégafaune, mactres en tête, ont été impactées par les tout premiers travaux, sans retour à l’état initial.

    2. Sur l’estran du Pyla, très peu de différences apparaissent entre l’état initial et les différentes années, de travaux ou non. Parfois, des années particulières « ressortent », comme en 2005, 2010 et 2011, en relation avec un recrutement de coques et/ou de moules, sans succès d’installation.

    3. L’année 2018 apparaît globalement dans la moyenne basse des valeurs du suivi.

    4. Un suivi saisonnier des récifs d’hermelles a été initié en 2010. La recolonisation après ensevelissement (travaux d’engraissement) est rapide et suit l’érosion (les rochers sont rapidement recolonisés lorsque le sable s’en va et qu’ils découvrent). Après le dépôt de sable, les valeurs de surfaces recouvertes par les hermelles est faible (<25 m² pour les 12 épis) et ne cessent d’augmenter pour dépasser parfois les 100 m². La plus faible valeur observée correspond néanmoins à l’automne 2011, caractérisé par des destructions de récifs par les pêcheurs (recherche d’appâts). D’une manière générale, les différences de recouvrement par les hermelles entre les années avec et sans travaux hivernaux sont bien visibles le printemps suivant les travaux mais disparaissent dès l’automne.

    Auteurs

    EPOC Université de Bordeaux

    X. de MONTAUDOUIN
    K. MARTIN
    N. LAVESQUE
    B. GOUILLIEUX
    L. COSTES

    Organismes partenaires

    EPOC université de Bordeaux

    Version numérique
    Date de publication
    2018
    Type de consultation
    Consultable en ligne