Lutte contre la formation de sulfure d’hydrogène dans le réseau d’assainissement du Bassin d’Arcachon - Quel type de traitement ?
L.Roy
Pour les 10 communes riveraines du Bassin d'Arcachon : Arcachon, La Teste de Buch, Gujan-Mestras, Le Teich, Biganos, Audenge, Lanton, Andernos-les-Bains, Arès, Lège-Cap Ferret : société ELOA
au 05 57 17 17 20
Pour Marcheprime et Mios : société SUEZ EAU FRANCE
au 09 77 40 11 17
Les mises en concurrence menées par le SIBA sont accessibles sur le profil acheteur suivant : https://demat-ampa.fr
Service commande publique du SIBA à votre écoute :
16 allée Corrigan
CS 40002 33311 ARCACHON Cedex
Marées | Haute mer | Basse mer |
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L.Roy
Vous trouverez, ci joint au format PDF, le document présenté par le SIBA lors de la Commission locale d’information et de surveillance de la qualité des eaux du Bassin d’Arcachon qui s’est réunie le 25 septembre 2008 au Lycée de la Mer à GUJAN MESTRAS.
Pour plus d’informations : Sabine JEANDENAND, Directrice générale des services du SIBA
SIBA
L’objectif de cette étude était de voir si la présence du Wharf, émissaire d’eaux traitées de la plage de la Salie (33), était susceptible d’affecter la structure des peuplements benthiques du site. La faune benthique est effectivement considérée comme un bon indicateur de perturbation des milieux marins côtiers.
En 2009, une trentaine de stations a été échantillonnée autour du Wharf et comparée avec des données de 1979 (19 stations) sur une zone géographique commune. Les peuplements ont été caractérisés par l’abondance et la biomasse des organismes benthiques ainsi que par différents indices de biodiversité. La qualité écologique du milieu a été évaluée à partir d’indices élaborés en accord avec la Directive Cadre sur l’Eau.
Entre ces deux dates, le fait marquant est le changement net de granulométrie allant vers des sédiments plus grossiers en 2009 qu’en 1979. Le facteur structurant dominant est l’hydrodynamisme très puissant qui déplace constamment les bancs et hauts-fonds de cette zone.
En 1979, deux bandes sédimentaires se dessinaient longitudinalement à la côte. Sur le premier km, les sables étaient moyens avec une richesse spécifique stationnelle inférieure à 10 espèces. Plus au large, en dehors du déferlement, succédaient des sables fins avec une richesse spécifique stationnelle >20. La zone entière présentait des abondances et biomasses de 834 ind./m² et 1,4 gPSSC/m², respectivement. La richesse totale était de 87 espèces.
En 2009, l’ensemble de la zone consistait en des sables moyens. Il s’en est suivi une chute logique de l’abondance (144 ind./m²), de la biomasse (0,8 gPSSC/m²) et de la richesse spécifique totale (34 espèces). Les caractéristiques hydrosédimentaires de la zone exercent une forte influence sur la structure du peuplement et expliquent sa qualification en très bon état de santé d’après l’indice AMBI.
Dans ce contexte, la structure des peuplements benthiques ne paraît pas perturbée par l’émissaire, même au niveau le plus proche (quelques dizaines de mètres).
X. de Montaudouin, G. Bernard, H. Blanchet, N. Lavesque et M. Cornet (Université de Bordeaux 1)
Université de Bordeaux 1, Agence de l’Eau Adour-Garonne, SIBA
Vous trouverez, ci-joint au format PDF, le document présenté par le SIBA lors de la CLIS sur la qualité des eaux du Bassin s’est tenue le 15 octobre 2010 au Lycée de la Mer à Gujan-Mestras.
SIBA
Le Bassin d’Arcachon se situe en Aquitaine, sur la façade atlantique française. C’est une lagune ouverte sur l’océan, d’environ 150 km² à marée haute, et 40 km² à marée basse.
Sur ce territoire travaillent des pêcheurs et des conchyliculteurs. Ce territoire dispose également de plusieurs outils de gestion, gouvernance et planification, parmi lesquels on trouve :
Face aux réflexions actuelles sur un projet de parc naturel marin sur le Bassin, les professionnels de la pêche et de la conchyliculture (Comité Local des Pêches Maritimes et des Elevages Marins d’Arcachon, Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins d’Aquitaine, Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine) ont souhaité mieux comprendre le rôle de chacun de ces outils, comment ils pouvaient interagir entre eux, et avec les activités des professionnels de la mer. Ils ont demandé à ce que ce travail soit réalisé dans le cadre du projet MAIA, et fasse l’objet d’un rapport synthétique et pratique.
Ce rapport présente donc les principales caractéristiques de chacun de ces outils (objectifs, situation sur le bassin d’Arcachon, fonctionnement, pouvoirs juridiques…), ainsi que leurs potentielles incidences (atouts et contraintes) sur la pêche et la conchyliculture. Enfin, lorsque cela est possible, est présentée une analyse de l’articulation de ces outils.
Alice Khayati (AGLIA-MAIA)
Comité Régional des Pêches Maritimes et des Elevages Marins d'Aquitaine (CRPMEM), Association du Grand Littoral Atlantique (AGLIA)
A la suite des travaux de dragage et de ré-ensablement menés pendant l’hiver 2003 sur le littoral du Pyla (1,1 Mm3), un suivi des peuplements benthiques a été réalisé aux printemps 2003 et 2004. Des travaux d’entretien (150 000 m3) ont été programmés pendant l’hiver 2005, puis l’hiver 2007, l’hiver 2009 (106 800 m3) et enfin lors des hivers 2010 et 2012 (152 469 et 156 751 m3, respectivement). La campagne de prélèvements de 2012 (= cette étude) ne peut donc être considérée que comme un bilan d’une succession de travaux 11 ans après l’étude sur l’état initial des peuplements benthiques.
X. de Montaudouin, B. Labarrere, N. Lavesque, B. Gouiillieux
SIBA; Station Marine d’Arcachon UMR« EPOC »