Nappe phréatique

Le territoire du Bassin d’Arcachon se caractérise par une nappe phréatique plio-quaternaire sub-affleurante et par un réseau de drainage dense composé de cours d’eaux naturels, mais aussi de fossés et de crastes creusés par l’Homme. En raison de la proximité de cette nappe avec la surface, en particulier au cours de la période de hautes eaux (février / mars), le territoire est confronté à différentes problématiques en lien par exemple avec la gestion des eaux usées et pluviales ou encore des phénomènes de concomitances pouvant aggraver des inondations.

Face à ces problématiques, une convention cadre de « recherche et développement » fut signée avec le BRGM en 2017 avec l’objectif de travailler sur un outil de gestion et de prévision des niveaux, des flux et du sens des écoulements des nappes souterraines du Bassin d’Arcachon. Ce projet, appelé MOHYS (modèle d’hydrodynamique souterraine), se base sur le fonctionnement de l’outil de modélisation des nappes de l’Aquitaine du BRGM.

Ce rapport décrit la méthodologie employée par le BRGM pour le développement et le calage du modèle hydrogéologique.

Le territoire du Bassin d’Arcachon se caractérise par une nappe phréatique plio-quaternaire sub-affleurante et par un réseau de drainage dense composé de cours d’eaux naturels, mais aussi de fossés et de crastes creusés par l’Homme. En raison de la proximité de cette nappe avec la surface, en particulier au cours de la période de hautes eaux (février / mars), le territoire est confronté à différentes problématiques en lien par exemple avec la gestion des eaux usées et pluviales ou encore des phénomènes de concomitances pouvant aggraver des inondations.

Face à ces problématiques, une convention cadre de « recherche et développement » fut signée avec le BRGM en 2017 avec l’objectif de travailler sur un outil de gestion et de prévision des niveaux, des flux et du sens des écoulements des nappes souterraines du Bassin d’Arcachon. Ce projet, appelé MOHYS (modèle d’hydrodynamique souterraine), se base sur le fonctionnement de l’outil de modélisation des nappes de l’Aquitaine du BRGM.

Ce rapport de préfiguration fait le point sur les données existantes et sur les besoins de données complémentaires utiles au développement du modèle par le BRGM.

L’aléa inondation s’étudie souvent de façon « thématique » pour en simplifier la compréhension : submersion marine d’une part, débordement des cours d’eau d’autres parts ou encore débordement de nappe. La concomitance de ces différents facteurs peut néanmoins créer des sur-inondations.

L’objectif de la présente étude est d'investiguer les conséquences d'une telle concomitance en construisant un modèle continental des écoulements d’eaux pluviales et de ruissellement sur le territoire administratif du SIBA sur la base des modèles pre-existants issus des SDGEP communaux (réseaux d'eaux pluviales et crastes / fossés). Les réseaux hydrographiques pris en compte dans les SDGEP ont été largement complétés et des contraintes d'écoulement liés à la présence de la nappe phréatique et à la marée ont été prises en compte. Après une phase de calage, le modèle a permis d'étudier les conséquences de différents scenarii sur l'inondation potentielle du territoire. Ce second rapport technique décrit les étapes de calage des sous-modèles et la méthodologie employée pour la construction de l'atlas cartographique.

L’aléa inondation s’étudie souvent de façon « thématique » pour en simplifier la compréhension : submersion marine d’une part, débordement des cours d’eau d’autres parts ou encore débordement de nappe. La concomitance de ces différents facteurs peut néanmoins créer des sur-inondations.

L’objectif de la présente étude est d'investiguer les conséquences d'une telle concomitance en construisant un modèle continental des écoulements d’eaux pluviales et de ruissellement sur le territoire administratif du SIBA sur la base des modèles pre-existants issus des SDGEP communaux (réseaux d'eaux pluviales et crastes / fossés). Les réseaux hydrographiques pris en compte dans les SDGEP ont été largement complétés et des contraintes d'écoulement liés à la présence de la nappe phréatique et à la marée ont été prises en compte. Après une phase de calage, le modèle a permis d'étudier les conséquences de différents scenarii sur l'inondation potentielle du territoire. Ce premier rapport technique décrit les étapes de construction du modèle.