Le Canal des Landes est l’exutoire nord, vers le Bassin d’Arcachon, de l’étang de Cazaux-Sanguinet lequel appartient à la chaîne des étangs landais avec l’étang de Parentis-Biscarrosse et l’étang d’Aurilhan. Ces étangs, qui communiquent entre eux en cascade, débouchent au sud, dans l’océan, à Mimizan via le courant de Mimizan.
Le Canal des Landes est un canal artificiel long de 13,5 km pour une pente moyenne de 1,5 m/km.
Suite aux débordements du Canal des Landes intervenus dans le secteur de la zone industrielle de La
Teste, en janvier 1994 et avril 1998, le SIBA a décidé d’engager une réflexion hydraulique afin de :
- préciser la nature des dysfonctionnements ;
- cerner les aménagements aptes à améliorer les conditions d’écoulement.
Le recueil des données comprend les caractéristiques morphologiques du Canal et de ses ouvrages, leur gestion, la localisation des apports affluents et les données hydrologiques reconstituant l’événement de 1994. Il montre que l’écluse de La Teste est l’ouvrage principal de régulation des transferts dans le canal, avec la conjugaison du niveau du lac amont et de l’état d’ouverture des vannes.
Le modèle hydraulique existant de la chaîne des étangs landais a été complété pour prendre en compte le Canal des Landes et ses ouvrages. L’influence de différents facteurs physiques a été recherchée comme événement dimensionnant pour les aménagements projetés : ouverture brutale de l’écluse de La Teste, apports intermédiaires exceptionnels, marée aval exceptionnelle.
Il apparait que seule l’ouverture brutale des vannes de l’écluse de La Teste est susceptible de modifier notablement le débit dans le Canal (+50% ponctuellement).
La nature des aménagements envisagés consiste à abaisser la crête de déversement du seuil en palplanches situé en amont de l’A660 ainsi que d’un seuil situé en aval qui provoque quelques débordements ponctuels. Ces aménagements sont sans influence sur les volumes d’eau douce transférés au Bassin, les débits transités par le Canal des Landes ou les niveaux d’eau en aval. Seuls les niveaux d’eau en amont immédiat des deux ouvrages seront abaissés de quelques décimètres en crue et en étiage, sans mise au sec des biefs tenus pas ces ouvrages.